Rassemblement St-Gilles

Après des distributions assez intensives de nombreuses tracts (dans la rue, sur le marché, dans les boîtes aux lettres, devant les prisons, dans les prisons, aux sorties de métro,...) les jours avant, le samedi 16 mars, un rassemblement contre la construction d’une maxi-prison a eu lieu à côté de la Porte de Hal (St-Gilles). Quelques dizaines de personnes ont participé au rassemblement, qui a surtout permis de marquer la volonté d’une lutte radicale contre cette nouvelle prison et ce qu’elle signifie dans les transformations de Bruxelles. Deux banderoles étaient accrochés, il y avait du son et une table de presse avec des tracts, brochures, autocollants, affiches etc. Comme lors des distributions précédentes, les réactions des gens dans la rue étaient, en général, franchement sympathiques et intéressés, démontrant parfois une claire volonté de lutter. Il s’agit donc de s’auto-organiser pour donner corps et âme à cette lutte, à trouver des angles d’attaques et des espaces autonomes de discussion, loin des partis, syndicats et politiciens de tout genre. Lors du rassemblement, la police était présente dans les rues alentours (une dizaine de fourgons anti-émeute de la police fédérale, l’autopompe et quelques équipes de flics en civil), mais n’est pas intervenue.

Dans le quartier bien effleuri d'affiches contre la maxi-prison, de graffitis, de banderoles, une petite manif sauvage contre la construction d'une maxi-prison et la ville-prison à parcouru quelques jours plus tard les rues de Saint-Gilles, faisant beaucoup de bruit à coups de "Ni flic, ni maton, ni maxi-prison - Ni fric, ni patron, vive la rébellion" et de pétards.

Partout et toujours, la liberté ne se donne pas, elle se prend. Que la peur change de camp et que la lutte reprend la rue.

Pour plus de nouvelles de la lutte contre la construction d'une maxi-prison à Bruxelles, allez sur www.lacavale.be où se trouve également un court-métrage “Maxi-prison vs Maxi-rébellion”.